Au mois de juin, il y a beaucoup à faire au jardin, et la période des Saints de Glace (késako?) étant derrière nous, il est temps de semer les annuelles !
Présentation : On appelle “annuelles” les plantes qui ont un cycle de vie sur une année. Elles germent au printemps, grandissent et fleurissent l’été, et finissent par se dessécher et mourir la même année. Elles ont donc un cycle végétatif court car leur croissance se fait très vite. Les annuelles sont donc idéales pour égayer votre massif de fleurs rapidement.
Attention, les plantes annuelles ne doivent pas être confondues avec les plantes dites « non rustiques”. En effet, une plante annuelle peut être rustique, ce qui signifie que ce n’est pas nécessairement le froid qui la fait mourir.
Elles sont donc le contraire des plantes vivaces qui, elles, vivent plusieurs années et repartent chaque printemps.
Comment les semer : l’avantage des annuelles réside dans le fait qu’elles sont très faciles à semer soi-même, obtenant ainsi une grande quantité de fleurs, à faible coût. On distingue deux méthodes de semis de fleurs annuelles en fonction de la durée de leur cycle végétatif et de leur degré de rusticité :
- Celles qui sont à semer dans un premier temps au chaud (sous serre, en intérieur, …), entre février et avril, puis à repiquer dans un second temps en godets, pour une plantation au mois de mai ou juin
- Celles qui sont à semer directement en terre, de mars à juin selon les régions et les plantes.
L’entretien : l’entretien dépend des plantes annuelles que vous avez choisies. Généralement, il faut les arroser régulièrement (selon la température) et penser à enlever les fleurs fanées au fur et à mesure de façon à prolonger la floraison.
Les catégories : on parle généralement de plantes annuelles pour garnir un parterre de fleurs, mais les plantes annuelles ne sont pas nécessairement des fleurs. En effet, certaines plantes aromatiques et certains légumes sont aussi des annuelles, c’est le cas (entre autres) des petits pois, de l’aneth et des courges.
On distingue trois catégories :
- Les annuelles rustiques : ce sont celles qui sont le plus facile à cultiver. Elles résistent très bien aux basses températures et peuvent être semées en pleine terre de fin mars à début juin. Elles germent rapidement et peuvent résister aux gelées. Elles fleuriront avec l’arrivée des beaux jours. Parmi elles, se trouvent les coquelicots, les bleuets, les cosmos, les nigelles, les belles-de-nuit, les pieds d’alouette, les lavatères, les malopes, l’orlaya, les lins annuels, …
- Les annuelles semi-rustiques : il vous faudra attendre fin avril/début mai pour les mettre en pleine terre (mais elles peuvent aussi être semées au chaud puis transplantées sans arrêt de végétation). Elles ont une croissance très rapide.
Attention à ne pas les semer trop tôt au risque d’être sensibles aux maladies. Dans cette catégorie-là, on compte les œillets d’Indes, les capucines, les immortelles, les haricots d’Espagne, les zinnias, les reines-marguerites, les ipomées, les tournesols …
- Les annuelles exotiques : ce sont celles qui demandent le plus d’attention et ont une croissance plus lente que les deux catégories citées précédemment. Les annuelles exotiques ne germent bien que si la température avoisine les 15 à 20°C. Parfois même il s’agit en réalité de plantes vivaces dans leur pays d’origine : le basilic et les pieds de tomates par exemple sont traités comme des plantes annuelles dans nos contrées proches alors que dans d’autres pays elles vivent bien plus longtemps !
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